Fonctionnement

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Remarque : le fonctionnement du réseau Alter Summit a été construit progressivement sur base de l’expérience de la Joint Social Conference. Ce fonctionnement vise à développer un réseau d’organisations (pas d’individu-es) de façon inclusive, avec une certaine ouverture mais en conservant la cohérence du réseau et sa capacité à prendre des décisions et à les mettre en œuvre. Les règles communes ci-dessous ont été discutées à Firenze puis amendées et approuvées par l’assemblée des organisations le 14 décembre 2012.

Les Objectifs :

  • La principale « valeur ajoutée » de l’Alter Summit tient dans la capacité recherchée de peser effectivement et ensemble sur le cours politique de l’UE. Nous voulons renforcer les luttes contre l’austérité et pour une démocratie véritable. Nous voulons créer un rapport de forces ; d’où notre volonté de nous concentrer sur un nombre réduit de priorités politiques très urgentes et réellement communes - ce qui n’empêche pas que les débats et discussions restent possibles sur un plus grand nombre de thèmes.
  • La question de l’égalité des genres est transversale à toutes les revendications de l’Alter Summit. L’égalité des femmes et des hommes est une de nos valeurs communes.
  • L’internationalisme fait partie des options de fond de l’Alter Summit, au sens où nous privilégions la solidarité entre les peuples d’Europe (et au-delà) et rejetons la mise en concurrence ou en opposition des peuples ou des États les uns contre les autres.

Le réseau :

  • Le réseau « Alter Summit » réunit des organisations et des mouvements qui décident formellement d’adhérer à l’appel, et acceptent les présentes règles de fonctionnement. Il n’y a pas de membres à titre individuel.
  • Outre les organisations membre, d’autres organisations peuvent choisir de rester observatrices, et de soutenir l’Alter Summit sans y prendre d’engagement formel
  • Un équilibre est recherché entre plusieurs types d’organisations, et en particulier : syndicats, mouvements sociaux, et instituts ou réseaux de chercheurs.
  • Les partis politiques ne peuvent pas être membres – même si nous cherchons activement le soutien de personnalités politiques de divers groupes et le dialogue avec elles – nous leur demandons de partager notre combat, mais pas de nous représenter
  • Dans le développement du réseau, nous respectons une volonté de représenter la diversité thématique (enjeux sociaux, écologiques, économiques, ...) et la diversité géographique des mouvements sociaux en Europe.
  • L’adhésion au réseau n’est pas conditionnée à une cotisation ; mais le fonctionnement le plus autonome possible et la création d’un fonds de solidarité en faveur des organisations ayant peu de moyens suppose des contributions volontaires. Jusqu’ici, les organisations membres de la JSC ont alimenté ce fonds sur base de contributions de 1.000 € / an pour les plus grandes organisations, et moins pour les autres.
  • Chaque organisation quitte évidemment le réseau quand elle le souhaite.

L’appel :

  • Un certain nombre d’organisations, de réseaux de chercheurs et de mouvements ont soutenu un appel lancé, avec nombre de personnalités européennes importantes, le 30 mars 2012. (voir en 11 langues sur www.altersummit.eu)
  • D’autres appels relativement semblables avaient été lancés peu avant dans d’autres cercles, ou ont été lancés peu après ; huit de ces appels sont repris sur la page d’accueil du site. Les promoteurs de ces différents appels n’ont pas cru urgent et nécessaire de réécrire une « synthèse » de leurs textes, mais ont préféré faire le constat de leur convergence de facto, tenter d’avancer ensemble dans l’action, et au besoin reformuler un nouvel appel commun à un moment donné. L’urgence a semblé être de développer une capacité de décider et d’agir ensemble.

Le fonctionnement :

  • Une assemblée réunit toutes les organisations membres. Les décisions s’y prennent au consensus. En dehors des principales options, les actions particulières peuvent n’être concrètement soutenues que par certaines organisations, (« menu »).
  • Un comité de coordination limité charge de mettre en œuvre les décisions de l’assemblée. A ce jour, il comporte un ou deux représentant-es par pays (chaque coordination nationale recherche les mêmes équilibres que le réseau global – voir point 6 – dans sa composition et dans ses représentant-es) et un-e représentant-e de certains grands réseaux (féministes, écologistes, altermondialistes, contre la pauvreté ...)
  • Les rapports de décision des assemblées et comités constituent une base de décisions que les organisations membres ou nouvellement membre assument – jusqu’à nouvelle décision.