Par Céline Moreau et Alexandre Govaerts (FGTB)
Ces trois dernières années, le gouvernement Michel d’ultra-droite a considérablement détérioré les services publics. L’avenir du service à la population est gravement mis en péril à cause d’un manque d’investissements et d’une volonté délibérée de saper les services publics.
Restrictions budgétaires mettant en péril la sécurité, la qualité et la pérennité du service, menaces de privatisation, refus de connaissance de la pénibilité de nombreux emplois publics, volonté d’embauche d’intérimaires au sein de la fonction publique, instauration d’un "service minimum" portant atteinte au droit de grève…
Que ce soit en terme de matériel, d’engagement de personnel, de conditions de travail et de rémunération des agent.e.s ou encore du respect de leurs libertés syndicales, le bilan de la droite est désastreux !
Pas d’autre choix
Face à cette situation et aux menaces sociales et économiques de l’austérité, les salariées des services publics ne peuvent que se mobiliser. Et, pour cela, ils utilisent leur arme ultime : la grève ! Une grève menée par celles et ceux qui, au quotidien, rendent service au public : travailleuses et travailleurs du secteur médical, de l’enseignement, des transports publics, de l’accueil de l’enfance, de la poste, des services d’urgence et de sécurité, de la justice, de la poste, de la culture, des maisons de repos, etc.
Mais cette journée de grève du 10 octobre ne s’est pas limitée au secteur public, les militants ont été rejoints par de nombreux camarades du secteur privé.
Une grève nécessaire pour défendre un service maximum dans des services publics de qualité et accessibles à tou.te.s les citoyen·ne·s, de bonnes conditions de travail pour les agent·e·s.
Europe : services publics à privatiser… En France : même jour, même grève !
Suppressions de 120 000 postes d’ici à 2022, gel des rémunérations, rétablissement du jour de carence, remise en cause de leur statut... En France aussi, les services publics sont menacés. Le front commun syndical de la fonction publique avait donc appelé à une journée de grève le 10 octobre dernier.
Des soignant·e·s aux enseignant·e·s, des ministères aux collectivités, les 5,4 millions d’agent·e·s du service public se mobilisaient en nombre mardi 10 octobre pour protester contre des mesures inacceptables du gouvernement, à l’appel de tous leurs syndicats, une première depuis dix ans.
Les militant·e·s de l’Alter Summit étaient présent·e·s à Bruxelles pour envoyer un message aux camarades français·e·s. En rappelant que les conséquences de l’austérité européenne touchent tout·e·s les salarié·e·s de tous les pays et qu’il est plus que temps de s’unir et de lutter ensemble !